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Hymne à la vie
Deux hommes se battent
Soudain le couteau pénètre dans la coquille
Un homme est mort
Mais déjà la coquille se brise
L’homme se tait
Du sang coule sur la coquille
La mort est proche
Pourtant la vie continue
Le printemps arrive
Le ciel resplendit de bonheur
Une douce brise sèche nos larmes
Mais que se passe-t-il ?
L’homme sourit
La coquille frétille
L’homme prie
La coquille s’effrite
L’homme remercie Dieu
De la coquille sort le nouveau-né
La vie a tué la mort.
Gray le 20-04-1985
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Mirage
Tout est clair dans l’obscuritéPourtant la page reste blanche
La nuit tombe
Le soleil meurt
Je pense à elle
Elle est si belle
Je reste là, sans pouvoir dormir
Je l’attends, je la vois
Je m’enfuis
Soudain un éclair
Le rêve s’évanouit
La nuit devient encore plus noire
Au loin dans le ciel immaculé
Une étoile glisse, glisse
Laissant derrière elle sa douce chevelure
Puis perdue dans le néant
Elle s’éclipse !
Des pas caressent le plancher
J’ouvre la porte
Elle est là
Doux mirage aux senteurs printanières
Je l’embrasse
Aussitôt elle disparaît
Mais déjà le soleil envahit ma chambre
Une colombe vit sur le balcon
Je l’ai reconnue, elle me sourit
Et tous les deux, nous nous envolons pour nulle part
Gray le 28 avril 1985
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Une vie de fou
Une chaussure sur la tête
Il s’en va, le fou
Des autres, il s’en fout, le fou
Car lui, il est fou, fou de joie
Et s’ils se moquent de lui, du fou
Eh bien qu’ils aillent se faire foutre !
Gray le 20 avril 1985
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